Pouvoir auto-guérisseur
Le pouvoir auto guérisseur fait référence à la capacité intrinsèque à tous les organismes vivants de pouvoir chercher à conserver l’ordre biologique nécessaire à leur bon fonctionnement et au maintien de leur santé tissulaire, donc à leur survie.
Cet effort constant, réalisé en vue d'obtenir le plus haut degré de santé possible, est donc relié à l’activité de ce pouvoir. Cette disposition est inhérente à tous les êtres vivants.
Le pouvoir auto-guérisseur existe au même titre que le pouvoir de respirer, de digérer, d’assimiler, d'éliminer, etc.
Si l'être humain peut, grâce à la complexité de son organisme, voir s'accomplir en lui, toutes ces fonctions vitales, il est en droit, aussi, de s'attendre à guérir.
Les mêmes forces qui justifient la santé, assurent aussi la guérison. Le pouvoir auto-guérisseur opère chaque fois que la situation l'exige. Guérir est donc la chose la plus normale du monde.
Si la guérison ne se produit pas, trois raisons peuvent expliquer ce fait.
D'abord, le malade peut être trop dévitalisé. Il ne dispose plus d'énergie nerveuse en quantité suffisante pour que les forces d'auto-guérisons puissent s'actualiser normalement.
En second lieu, un organisme peut être tellement détérioré que toute réparation tissulaire est devenue impossible. Un organe dont trop de cellules sont détruites ne peut plus retrouver son intégrité fonctionnelle.
Troisièmement, et c'est ce qui se produit le plus fréquemment, le malade est mal soigné. Au lieu d'aider son organisme à se guérir, le traitement joue en sens inverse. Plutôt que de favoriser la récupération de l'énergie nerveuse et la désintoxication, le traitement épuise davantage le malade, en même temps qu'il l'intoxique encore plus. Lorsqu’un individu malade se guérit tout en recourant à des substances toxiques, la guérison s'accomplit malgré la consommation de ces substances. Elle eut été plus rapide et plus économique pour les forces vitales de l'organisme, si le malade n'avait pas pris ces substances. En les prenant, le malade force son organisme non seulement à faire des efforts pour se débarrasser des toxines qui l'encombraient, mais aussi à neutraliser et éliminer la substance médicamenteuse.